Ces dernières semaines, des émeutes ont secoué la France à la suite de la mort d’un jeune tué par un policier. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances du décès. Des actes de violence ont été commis contre le domicile privé d’un maire. Brulocalis condamne et a toujours condamné toute forme de violence et de harcèlement contre les mandataires.

Les récentes émeutes en France ont visé de nombreux symboles de l’autorité de l’État (mobilier urbain, bâtiments publics : mairies, bibliothèques, commissariats ; et même agents de l’État en fonction : services de secours et de police, domiciles d’élus).   

Brulocalis condamne fermement toute action violente envers les pouvoirs locaux, les élus ou les administrés, qui forment le premier point de contact entre le citoyen et le pouvoir. Ils ne peuvent représenter une cible pour ceux qui font le choix de l’action violente pour exprimer une quelconque forme de contestation ou de mécontentement.  

Cette situation fait évidemment écho chez nous en Belgique où, comme il est souligné dans cet article de La Libre, « l’intégralité des bourgmestres de villes ou communes urbaines belges […] a été confrontée à des menaces, parfois à des violences voire à des attaques à leur domicile ». Des difficultés similaires (insultes, attaques personnelles, menaces de mort, etc.) poussent nombre d’élus à remettre en question leur carrière politique. Un blues des mandataires déjà relayé par notre association, et qui n’est pas près de s'améliorer à l’approche des élections. 

En outre, ce sujet de la violence envers les élus sera débattu lors de la 45ème Session du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe qui se tiendra à Strasbourg du 24 au 26 octobre, où Brulocalis représentera les élus bruxellois.